Louise Michel, comme son ami Théophile Ferré, sont de ceux qui pensent qu’il faut en finir maintenant avec le gouvernement de Versailles.
Faite prisonnière lors de l’écrasement de la commune, elle échappe à la peine de mort étant donné qu’elle est une femme. Elle est condamnée le 16 décembre 1871 à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Arrivée en Nouvelle-Calédonie en 1873, date à laquelle Louise Michel adhère au mouvement de l’anarchie, elle s’emploie à l’instruction des Canaques et les soutient dans leur révolte contre les colons.
Après l’amnistie de 1880, elle fait un retour triomphal à Paris. Militante infatigable, ses conférences en France, en Angleterre, en Belgique et en Hollande se comptent par milliers, elle meurt au cours de l’une d’elles à Marseille en 1905.
La vie de Louise Michel est une vie de militante, un exemple de Lutte sans compromission.